dimanche 11 février 2007

Enseignement supérieur : ne pas sacrifier l’avenir

Tel est le titre d’un chapitre signé de Jean-Pierre Boisivon et Yves Lichtenberger, dans un ouvrage à plusieurs voix, piloté par Michel Pébereau pour l’Institut de l’Entreprise : « C’est possible voici comment ! lettre ouverte à notre prochain(e) président(e) » (Robert Laffont, 2007). Voici les 7 réformes capitales préconisées par Boisivon et Lichtenberger, selon leurs propres termes :
- encourager l’évolution des universités vers des universités réellement pluridisciplinaires ;
- mieux préparer à l’insertion professionnelle en donnant un contenu plus généraliste au niveau licence et en généralisant l’alternance en dernière année d’études au niveau licence et au niveau master ;
- rendre les formations technologiques, STS et IUT, à leur vocation originelle d’accueil des bacheliers technologiques et professionnels tout en facilitant la possibilité pour leurs meilleurs étudiants de poursuivre leur formation à l’université ;
- accorder une réelle autonomie aux universités volontaires sous réserve de la mise en œuvre d’une gouvernance renouvelée donnant un rôle exécutif au président nommé par une instance décisionnaire restreinte ;
- financer les universités sur la base de leurs résultats en matière de recherche et d’insertion professionnelle de leurs étudiants ;
- élargir l’assiette du financement des universités en instaurant des droits de scolarité significatifs assortis de mécanismes d’aide de nature à rendre la poursuite d’études universitaires indépendante de la situation financière des étudiants et de leurs familles ;
- susciter une initiative européenne qui aurait pour objectif de créer un réseau européen d’universités d’excellence compétitives avec les meilleures universités mondiales.